Les soulèvements du fleuve

LES SOULÈVEMENTS DU FLEUVE – SAISON 1

LUTTER CONTRE CONTENEURISATION DU FLEUVE

Suite à l’échec des méthodes plus conventionnelles, nous en appelons à rejoindre les luttes locales, lesquelles ont intégré la résistance à leur quotidien. Elles refusent de voir leurs milieux de vie quadrillés de routes, de rails et de conteneurs. Se rassembler, construire, bloquer et désarmer, que ce soit par amour pour une friche, un champ, une forêt, une rivière ou en solidarité avec un groupe. C’est ce qui devra constituer la base d’un mouvement de résistance contre la conteneurisation du fleuve, et qui tracera les possibilités d’un autre monde. Nous nous opposons à la transformation du fleuve en autoroute à bateaux. Nous nous soulevons pour défendre le fleuve, les berges et le Vivant.

Dans les dernières décennies, la croissance effrénée du commerce international a provoqué une augmentation sans précédent du transport maritime. Plus de croissance, plus de marchandises, plus de navires et plus de berges ensevelies sous le béton. L’accès à l’estuaire du Saint-Laurent a d’abord été colonisé puis privatisé, avant d’être accaparé par les plus riches sans égard pour les communautés, les faunes ou les flores riveraines.

CONTENEURISATION

Suite à l’échec des méthodes plus conventionnelles, nous en appelons à rejoindre les luttes locales, lesquelles ont intégré la résistance à leur quotidien. Elles refusent de voir leurs milieux de vie quadrillés de routes, de rails et de conteneurs. Se rassembler, construire, bloquer et désarmer, que ce soit par amour pour une friche, un champ, une forêt, une rivière ou en solidarité avec un groupe. C’est ce qui devra constituer la base d’un mouvement de résistance contre la conteneurisation du fleuve, et qui tracera les possibilités d’un autre monde. Nous nous opposons à la transformation du fleuve en autoroute à bateaux. Nous nous soulevons pour défendre le fleuve, les berges et le Vivant…

PLUS DE MARCHANDISES

PLUS DE NAVIRES

ENFERMER LE MONDE EN BOÎTE

Dans les territoires colonisés, on exploite encore aujourd’hui les « ressources naturelles », la main-d’oeuvre, les capacités agricoles des sols et les territoires en général, afin d’alimenter la croissance économique et le consumérisme de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Cette transition technologique nous détourne de la véritable urgence climatique, en plus de reproduire et de renforcer cette logique d’échange inégaux dans les Suds. Cette réalité est à l’origine de désastre comme le génocide en cours au Congo, la destruction des territoires non-cédés en Amazonie ou la répression coloniale en Kanaky (soi-disant Nouvelle-Calédonie). À ce jour, ce sont cent mille vraquiers, pétroliers et porte-conteneurs qui sillonnent les mers avec, à leur bord, les ressources du monde exploité. Outil et symbole de cette mondialisation spoliatrice, la conteneurisation consiste finalement à « enfermer le monde dans des boîtes métalliques » standardisées (Frémont, 2007) pour vendre aux plus privilégié⋅e⋅s et jeter l’excédent chez les plus exploité·e⋅s. Dans les dépotoirs d’Asie du Sud-Est, les déchets de l’Occident s’empilent et empoisonnent l’eau à laquelle s’abreuvent les habitants·e⋅s. Lorsque l’on aperçoit un conteneur sur un train, un camion ou un navire, on devine les territoires dévastés, les travailleurs·euses exploité·e⋅s, les berges bétonnées, la pollution des océans et le vol des richesses des Suds. Le conteneur et sa logistique sont le symbole des crises sociales et écologique actuelles. Paradoxalement, cet immense réseau de transport est aussi le maillon le plus vulnérable de ces industries extractives. C’est donc à cette conteneurisation que nous proposons de s’attaquer.

TRANSFORMER LE FLEUVE EN AUTOROUTE

« La vallée du Saint-Laurent doit être le point de départ d’une nouvelle conquête, non plus à l’échelle d’un continent, mais de la planète » écrivait Legault en 2013 dans son livre sur le Projet Saint-Laurent. Renouvelant le projet colonial québécois et canadien, les gouvernements et les multinationales s’allient pour intensifier le flux maritime sur le fleuve Saint-Laurent et favoriser l’exploitation des territoires Cris, Innus et Inuit. Dans cette vision financière fondée sur la croissance du PIB, le fleuve est avant toute chose un couloir maritime de transport encore sous-utilisé pour la circulation de conteneurs…

LUTTES AU LONG DU FLEUVE

Les Soulèvements du fleuve cherchent à mettre de l’avant les luttes qui parcourent le Saint-Laurent contre l’expansion et la Modernisation des ports en eaux profondes et la conteneurisation du fleuve

Please enable JavaScript in your browser to complete this form.